Deux points en deux matches pour la sélection : Deux poids…

Il ne faut pas être génie pour deviner que quelque chose ne va pas dans les vestiaires de la sélection après les deux premiers matches, de même qu’il y a des joueurs «intouchables» qui s’imposent et qui imposent d’autres joueurs, et qu’il y a des joueurs ”broyés” et qui n’ont aucun pouvoir. Srarfi est l’exemple type de cette tension interne que tout  le monde raconte en cachette, mais en toute hypocrisie, les membres de la sélection disent que tout va bien devant les caméras et les journalistes. Et Giresse dans tout cela? Pour quelqu’un de notoire comme lui, il se fait hésitant, peu autoritaire et, comme le disent certains, indifférent. Giresse n’a pas une idée de jeu claire dans la tête. Et même s’il va se qualifier, on le dira encore sans le moindre regret. Ce manque d’envie, cette incapacité de réagir et les gâchis individuels (pas d’initiative, pas de génie, pas de précision…) traduisent un mal-être collectif et une ambiance démoralisante. Les efforts de communication de la FTF ne peuvent pas escamoter ce qui se passe : à l’ère des réseaux sociaux, tout se transmet, tout se sait, en vrai et en faux, si notre sélection veut être plus forte et plus motivée, le sélectionneur national et son entourage doivent conserver le principe de l’équité pour faire régner l’ordre, si un seul joueur dicte la loi sur tout le monde, si d’autres joueurs sont frustrés et lésés, aucun plan de jeu ne fonctionnera. Deux poids, deux mesures ont démoli l’équipe de Tunisie pendant de longues périodes, les conflits mal gérés et l’injustice sont le premier ennemi. On a tout  fait pour écarter Ben Youssef et Maâloul, on a tout fait pour incriminer Ben Mustapha et tout fait pour bloquer Srarfi, tout cela doit être résolu même avec un peu de retard, c’est le seul moyen pour rebondir.

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